L’incorruptible patricienne Lucrèce peut-elle seulement survivre aux outrages de Tarquin, prince impulsif d’une Rome dépravée ?
Après le succès de Peter Grimes, Britten choisit pour ce célèbre épisode de l’histoire romaine une forme inédite et bouleversante : un opéra de chambre intimiste, aux couleurs d'une fascinante beauté, qui retrouve la grandeur tragique d’un destin déploré par un Chœur antique. Pour cet ouvrage rare et sublime, donné pour la première fois au Capitole, il fallait à la mise en scène le génie d’une grande tragédienne de notre temps : Anne Delbée.
NOUVELLE PRODUCTION
ENTRÉE AU RÉPERTOIRE
Conférence de Martine Kaufmann
Opéra en deux actes
Livret de Ronald Duncan d’après André Obey
Créé le 12 juillet 1946 au Festival de Glyndebourne
Direction musicale
Mise en scène
Collaboration artistique
Assistant à la mise en scène
Arthur Campardon
Décors
Costumes
Assistante aux costumes
Lumières
Jacopo Pantani
Distribution
Lucrèce
Tarquin
Collatin
Junius
Bianca
Lucia
Chœur masculin
Chœur féminin
Orchestre national du Capitole
En vidéo
Autour du Viol de Lucrèce
Préludes
Introduction à l’œuvre par Michel Lehmann 45 minutes avant le début de chaque représentation
Entrée libre – Grand foyer du Théâtre du Capitole
JEUDI 11 MAI À 18H
Conférence
« Rien d’impur ne survit » – Martine Kaufmann
Entrée libre – Grand foyer du Théâtre du Capitole
JEUDI 11 MAI À 19H
Rencontre
Anne Delbée, metteur en scène
Entrée libre – Grand foyer du Théâtre du Capitole
SAMEDI 13 MAI À 18H
Mon métier à l’Opéra
Rencontre avec Hernán Peñuela, décorateur
Entrée libre – Grand foyer du Théâtre du Capitole
MARDI 16 MAI À 18H
Mardi de l’INA
« Héroïnes et tragédiennes »
Dialogue avec Anne Delbée et Christophe Ghristi autour des images des collections de l’INA
Entrée libre – Durée : 1h30
Médiathèque José Cabanis (grand auditorium)
En écho à la nouvelle production de l’opéra Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten au Théâtre du Capitole, le metteur en scène Anne Delbée et le directeur artistique de l’Opéra national du Capitole, Christophe Ghristi, évoqueront la figure de la tragédienne, au travers d’extraits de captations et d’adaptations issues des collections de l’INA, de l’Opéra de Paris et du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Des ressources rares seront projetées à cette occasion.
L’opéra et la tragédie tournent autour de la figure féminine. Phèdre, Norma, Lady Macbeth, Violetta… sont des héroïnes à la fois grandioses et humaines dans la démesure de leurs sentiments. Ces rôles permettent aux cantatrices et tragédiennes qui les incarnent, de Maria Callas à Maria Casarès, de Sylvia Monfort à Nada Strancar, de déployer l’être féminin dans sa complexité.